1Au bord des fleuves de Babylone[1]
nous étions assis et nous pleurions,
en nous souvenant de Sion.
2Aux saules de ses vallées[2]
nous avions suspendu nos harpes.
3Car là, ceux qui nous tenaient captifs nous demandaient
des hymnes et des cantiques,[3]
nos oppresseurs, des chants joyeux :
“Chantez-nous un cantique de Sion !”
4Comment chanterions-nous le cantique de Yahweh,
sur la terre de l’étranger ?
5Si jamais je t’oublie, Jérusalem,
que ma droite oublie de se mouvoir !…[4]
6Que ma langue s’attache à mon palais,
si je cesse de penser à toi,
si je ne mets pas Jérusalem
au premier rang de mes joies !
7Souviens-toi, Yahweh, des enfants d’Edom,
quand au jour de Jérusalem,
ils disaient : “Détruisez, détruisez-la,
jusqu’en ses fondements !”
8Fille de Babylone, vouée à la ruine,
heureux celui qui te rendra
le mal que tu nous as fait !
9Heureux celui qui saisira et brisera
tes petits enfants contre la pierre !
1De David.
Je veux te louer de tout mon cœur,
te chanter sur la harpe, en présence des dieux.[5]
2Je veux me prosterner dans ton saint temple,
et célébrer ton nom,
à cause de ta bonté et de ta fidélité,
parce que tu as fait une promesse magnifique,[6]
au-dessus de toutes les gloires de ton nom.
3Le jour où je t’ai invoqué, tu m’as exaucé,[7]
tu as rendu à mon âme la force et le courage.
- ↑ CXXXVII, i. Vulg. Psaume de David, de Jérémie.
- ↑ 2. Aux saules de ses vallées. LXX et Vulg., aux saules au milieu d’elle.
- ↑ 3. Des hymnes et des cantiques, m. à m. des paroles de cantique.
- ↑ 5. Que ma droite oublie, sous-entendu le mouvement ; LXX et Vulg., que ma droite soit oubliée, comme un membre hors d’usage.
- ↑ CXXXVIII, 1. De David. LXX : De David et de Zacharie. — De tout mon cœur. LXX et Vulg. ajoutent : car tu as entendu ta parole de ma bouche. — en présence des dieux. LXX et Vulg. des anges.
- ↑ 2. Parce que tu as fait… litt., parce que tu as fait grande, par dessus tout ton nom, ta parole. LXX et Vulg., parce que tu as fait grand par dessus tout ton saint nom.
- ↑ 3. Tu m’as exaucé. LXX et Vulg., exauce-moi. — Tu as rendu à mon âme la force et le courage, m. à m. tu as rendu fière en mon âme la force.