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nous sommes conduits dans le monde, et particulièrement envers vous, avec simplicité et sincérité devant Dieu, non avec une sagesse charnelle, mais avec la grâce de Dieu.

13 Nous ne vous écrivons pas autre chose que ce que vous lisez et ce que vous connaissez bien ; et ce que, je l’espère, vous reconnaîtrez jusqu’à la fin,

14 — comme une partie d’entre vous nous connaissent, — que nous sommes votre gloire, de même que vous serez aussi la nôtre au jour du Seigneur Jésus.


15 Dans cette persuasion, je m’étais proposé d’aller d’abord chez vous, afin que vous eussiez une double grâce :

16 je voulais passer par chez vous pour aller en Macédoine, puis revenir de la Macédoine chez vous, et vous m’auriez fait accompagner en Judée.

17 Est-ce donc qu’en formant ce dessein j’aurais agi avec légèreté ? Ou bien est-ce que les projets que je fais, je les fais selon la chair, de sorte qu’il y ait en moi le oui et le non ?

18 Aussi vrai que Dieu est fidèle, la parole que nous vous avons adressée n’est pas oui et non.

19 Car le Fils de Dieu, Jésus-Christ, que nous avons prêché au milieu de vous, Silvain, Timothée et moi, n’a pas été oui et non ; il n’y eu que oui en lui.

20 Car, pour autant qu’il y a de promesses de Dieu, elles sont oui en Jésus ; c’est pourquoi aussi, grâce à lui, l’amen est prononcé, à la gloire de Dieu, par notre ministère.

21 Et celui qui nous affermit avec vous dans le Christ, et qui nous a oints, c’est Dieu,

22 lequel nous a aussi marqués d’un sceau et nous a donné à titre d’arrhes, le Saint-Esprit dans nos cœurs.


23 Pour moi, je prends Dieu à témoin sur mon âme que c’est pour vous épargner que je ne suis point allé de nouveau à Corinthe ;

24 non que nous prétendions dominer sur votre foi, mais nous contribuons à votre joie ; car dans la foi vous êtes fermes.



1 Je me suis donc promis à moi-même de ne pas retourner chez vous dans la tristesse.

2 Car si moi-même je vous attriste, de qui puis-je attendre de la joie ? N’est-ce pas de celui même que j’aurais affligé ?

3 Je vous ai écrit comme je l’ai fait, pour ne pas éprouver, à mon arrivée, de la tristesse de la part de ceux qui devaient me donner de la joie, ayant en vous tous cette confiance, que vous faites tous votre joie de la mienne.

4 Car c’est dans une grande affliction, dans l’angoisse de mon cœur, et avec beaucoup de larmes, que je vous ai écrit, non dans le dessein de vous attrister, mais pour vous faire connaître l’amour que j’ai pour vous.


5 Si quelqu’un a été une cause de tristesse, ce n’est pas moi qu’il a attristé, mais c’est vous tous en quelque sorte, pour ne pas trop le charger.

6 C’est assez pour cet homme du châtiment qui lui a été infligé par le plus grand nombre,

7 en sorte que vous devez bien plutôt lui faire grâce et le consoler, de peur qu’il ne soit absorbé par une tristesse excessive.

8 Je vous invite donc à prendre envers lui une décision charitable.

9 Car, en vous écrivant, mon but était aussi de connaître, à l’épreuve, si vous m’obéiriez en toutes choses.

10 A qui vous pardonnez, je pardonne également ; car, pour moi si j’ai pardonné, si tant est que je pardonne quelque chose, c’est à cause de vous, et à la face du Christ,

11 afin de ne pas laisser à Satan l’avantage sur nous ; car nous n’ignorons pas ses desseins.


12 Lorsque je fus arrivé à Troas pour l’Évangile du Christ, quoiqu’une porte m’y fût ouverte dans le Seigneur,

13 je n’eus point l’esprit en repos, parce que je n’y trouvais pas Tite, mon frère ; c’est pourquoi, ayant pris congé des frères, je partis pour la Macédoine.


14 Mais grâces soient rendues à Dieu qui