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Place-le sous l’autorité d’un méchant, et qu’un accusateur se tienne à sa droite ! Quand on le jugera, qu’il soit déclaré coupable, et que sa prière passe pour un péché ! Que ses jours soient peu nombreux, qu’un autre prenne sa charge ! Que ses enfants deviennent orphelins, et sa femme veuve ! Que ses enfants soient vagabonds et qu’ils mendient, qu’ils cherchent du pain loin de leur demeure en ruines ! Que le créancier s’empare de tout ce qui est à lui, et que les étrangers pillent le fruit de son travail ! Que nul ne conserve pour lui de l’affection, et que personne n’ait pitié de ses orphelins ! Que ses descendants soient exterminés, et que leur nom s’éteigne dans la génération suivante ! Que l’iniquité de ses pères reste en souvenir devant l’Éternel, et que le péché de sa mère ne soit point effacé ! Qu’ils soient toujours présents devant l’Éternel, et qu’il retranche de la terre leur mémoire, parce qu’il ne s’est pas souvenu d’exercer la miséricorde, parce qu’il a persécuté le malheureux et l’indigent, jusqu’à faire mourir l’homme au cœur brisé ! Il aimait la malédiction : qu’elle tombe sur lui ! Il ne se plaisait pas à la bénédiction : qu’elle s’éloigne de lui ! Qu’il revête la malédiction comme son vêtement, qu’elle pénètre comme de l’eau dans son intérieur, comme de l’huile dans ses os ! Qu’elle lui serve de vêtement pour se couvrir, de ceinture dont il soit toujours ceint ! Tel soit, de la part de l’Éternel, le salaire de mes ennemis, et de ceux qui parlent méchamment de moi ! Et toi, Éternel, Seigneur ! agis en ma faveur à cause de ton nom, car ta bonté est grande ; délivre-moi ! Je suis malheureux et indigent, et mon cœur est blessé au dedans de moi. Je m’en vais comme l’ombre à son déclin, je suis chassé comme la sauterelle. Mes genoux sont affaiblis par le jeûne, et mon corps est épuisé de maigreur. Je suis pour eux un objet d’opprobre ; ils me regardent, et secouent la tête. Secours-moi, Éternel, mon Dieu ! Sauve-moi par ta bonté ! Et qu’ils sachent que c’est ta main, que c’est toi, Éternel, qui l’as fait ! S’ils maudissent, toi tu béniras ; s’