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au pays de Gad et de Galaad. Saül était encore à Guilgal, et tout le peuple qui se trouvait auprès de lui tremblait. Il attendit sept jours, selon le terme fixé par Samuel. Mais Samuel n’arrivait pas à Guilgal, et le peuple se dispersait loin de Saül. Alors Saül dit : Amenez-moi l’holocauste et les sacrifices d’actions de grâces. Et il offrit l’holocauste. Comme il achevait d’offrir l’holocauste, voici, Samuel arriva, et Saül sortit au-devant de lui pour le saluer. Samuel dit : Qu’as-tu fait ? Saül répondit : Lorsque j’ai vu que le peuple se dispersait loin de moi, que tu n’arrivais pas au terme fixé, et que les Philistins étaient assemblés à Micmasch, je me suis dit : Les Philistins vont descendre contre moi à Guilgal, et je n’ai pas imploré l’Éternel ! C’est alors que je me suis fait violence et que j’ai offert l’holocauste. Samuel dit à Saül : Tu as agi en insensé, tu n’as pas observé le commandement que l’Éternel, ton Dieu, t’avait donné. L’Éternel aurait affermi pour toujours ton règne sur Israël ; et maintenant ton règne ne durera point. L’Éternel s’est choisi un homme selon son cœur, et l’Éternel l’a destiné à être le chef de son peuple, parce que tu n’as pas observé ce que l’Éternel t’avait commandé. Puis Samuel se leva, et monta de Guilgal à Guibea de Benjamin. Saül fit la revue du peuple qui se trouvait avec lui : il y avait environ six cents hommes. Saül, son fils Jonathan, et le peuple qui se trouvait avec eux, avaient pris position à Guéba de Benjamin, et les Philistins campaient à Micmasch. Il sortit du camp des Philistins trois corps pour ravager : l’un prit le chemin d’Ophra, vers le pays de Schual ; l’autre prit le chemin de Beth-Horon ; et le troisième prit le chemin de la frontière qui regarde la vallée de Tseboïm, du côté du désert. On ne trouvait point de forgeron dans tout le pays d’Israël ; car les Philistins avaient dit : Empêchons les Hébreux de fabriquer des épées ou des lances. Et chaque homme en Israël descendait chez les Philistins pour aiguiser son soc, son hoyau, sa hache et sa bêche, quand le tranchant des bêches, des hoyaux, des tridents et des haches, était émoussé, et pour redresser les aiguillons. Il arriva qu’au jour du combat il ne se trouvait ni épée ni lance entre les mains de tout le peuple qui était avec Saül et Jonathan ; il ne s’en trouvait qu’auprès de Saül et de Jonathan, son fils. Un poste de Philistins vint s’établir au passage de Micmasch. ==

Premier livre de Samuel 14 ==
Un jour, Jonathan, fils de Saül, dit au jeune homme qui portait ses armes : Viens, et poussons jusqu’au poste des Philistins qui est là de l’autre côté. Et il n’en dit rien à son père. Saül se tenait à l’extrémité de Guibea, sous le grenadier de Migron, et le peuple qui était avec lui formait environ six cents hommes. Achija, fils d’Achithub, frère d’I-Kabod, fils de Phinées, fils d’Éli, sacrificateur de l’Éternel à Silo, portait l’éphod. Le peuple ne savait pas que Jonathan s’en fût allé. Entre les passages par lesquels Jonathan cherchait à arriver au poste des Philistins, il y avait une dent de rocher d’un côté et une dent de rocher de l’autre côté, l’une portant le nom de Botsets et l’autre celui de Séné. L’une de ces dents est au nord vis-à-vis de Micmasch, et l’autre au midi vis-à-vis de Guéba. Jonathan dit au jeune homme qui portait ses armes : Viens, et poussons jusqu’au poste de ces incirconcis. Peut-être l’Éternel agira-t-il pour nous, car rien n’empêche l’Éternel de sauver