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Quelle maison me bâtirez-vous, dit le Seigneur, ou quel sera le lieu de mon repos ? N’est-ce pas ma main qui a fait toutes ces choses ?... Hommes au cou raide, incirconcis de cœur et d’oreilles ! vous vous opposez toujours au Saint-Esprit. Ce que vos pères ont été, vous l’êtes aussi. Lequel des prophètes vos pères n’ont-ils pas persécuté ? Ils ont tué ceux qui annonçaient d’avance la venue du Juste, que vous avez livré maintenant, et dont vous avez été les meurtriers, vous qui avez reçu la loi d’après des commandements d’anges, et qui ne l’avez point gardée !... En entendant ces paroles, ils étaient furieux dans leur cœur, et ils grinçaient des dents contre lui. Mais Étienne, rempli du Saint-Esprit, et fixant les regards vers le ciel, vit la gloire de Dieu et Jésus debout à la droite de Dieu. Et il dit : Voici, je vois les cieux ouverts, et le Fils de l’homme debout à la droite de Dieu. Ils poussèrent alors de grands cris, en se bouchant les oreilles, et ils se précipitèrent tous ensemble sur lui, le traînèrent hors de la ville, et le lapidèrent. Les témoins déposèrent leurs vêtements aux pieds d’un jeune homme nommé Saul. Et ils lapidaient Étienne, qui priait et disait : Seigneur Jésus, reçois mon esprit ! Puis, s’étant mis à genoux, il s’écria d’une voix forte : Seigneur, ne leur impute pas ce péché ! Et, après ces paroles, il s’endormit.


Actes des Apôtres 8

Saul avait approuvé le meurtre d’Étienne. Il y eut, ce jour-là, une grande persécution contre l’Église de Jérusalem ; et tous, excepté les apôtres, se dispersèrent dans les contrées de la Judée et de la Samarie. Des hommes pieux ensevelirent Étienne, et le pleurèrent à grand bruit. Saul, de son côté, ravageait l’Église ; pénétrant dans les maisons, il en arrachait hommes et femmes, et les faisait jeter en prison. Ceux qui avaient été dispersés allaient de lieu en lieu, annonçant la bonne nouvelle de la parole. Philippe, étant descendu dans la ville de Samarie, y prêcha le Christ. Les foules tout entières étaient attentives à ce que disait Philippe, lorsqu’elles apprirent et virent les miracles qu’il faisait. Car des esprits impurs sortirent de plusieurs démoniaques, en poussant de grands cris, et beaucoup de paralytiques et de boiteux furent guéris. Et il y eut une grande joie dans cette ville. Il y avait auparavant dans la ville un homme nommé Simon, qui, se donnant pour un personnage important, exerçait la magie et provoquait l’étonnement du peuple de la Samarie. Tous, depuis le plus petit jusqu’au plus grand, l’écoutaient attentivement, et disaient : Celui-ci est la puissance de Dieu, celle qui s’appelle la grande. Ils l’écoutaient attentivement, parce qu’il les avait longtemps étonnés par ses actes de magie. Mais, quand ils eurent cru à Philippe, qui leur annonçait la bonne nouvelle du royaume