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justifié tes sœurs par toutes les abominations que tu as faites. Toi qui condamnais tes sœurs, supporte ton opprobre, à cause de tes péchés par lesquels tu t’es rendue plus abominable qu’elles, et qui les font paraître plus justes que toi ; sois confuse, et supporte ton opprobre, puisque tu as justifié tes sœurs. Je ramènerai leurs captifs, les captifs de Sodome et de ses filles, les captifs de Samarie et de ses filles, et tes captifs au milieu des leurs, afin que tu subisses ton opprobre, et que tu rougisses de tout ce que tu as fait, en étant pour elles un sujet de consolation. Tes sœurs, Sodome et ses filles, reviendront à leur premier état, Samarie et ses filles reviendront à leur premier état ; et toi et tes filles, vous reviendrez à votre premier état. Ne discourais-tu pas sur ta sœur Sodome, dans le temps de ton orgueil, avant que ta méchanceté soit mise à nu, lorsque tu as reçu les outrages des filles de la Syrie et de tous ses alentours, des filles des Philistins, qui te méprisaient de tous côtés ! Tu portes tes crimes et tes abominations, dit l’Éternel. Car ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : J’agirai envers toi comme tu as agi, toi qui as méprisé le serment en rompant l’alliance. Mais je me souviendrai de mon alliance avec toi au temps de ta jeunesse, et j’établirai avec toi une alliance éternelle. Tu te souviendras de ta conduite, et tu en auras honte, quand tu recevras tes sœurs, les grandes et les petites ; je te les donnerai pour filles, mais non en vertu de ton alliance. J’établirai mon alliance avec toi, et tu sauras que je suis l’Éternel, Afin que tu te souviennes du passé et que tu rougisses, afin que tu n’ouvres plus la bouche et que tu sois confuse, quand je te pardonnerai tout ce que tu as fait, dit le Seigneur, l’Éternel.

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Chapitre 17 

== La parole de l’Éternel me fut adressée, en ces mots : Fils de l’homme, propose une énigme, dis une parabole à la maison d’Israël ! Tu diras : Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : Un grand aigle, aux longues ailes, aux ailes déployées, couvert de plumes de toutes couleurs, vint sur le Liban, et enleva la cime d’un cèdre. Il arracha le plus élevé de ses rameaux, l’emporta dans un pays de commerce, et le déposa dans une ville de marchands. Et il prit un rejeton du pays, et le plaça dans un sol fertile ; il le mit près d’une eau abondante, et le planta comme un saule. Ce rejeton poussa, et devint un cep de vigne étendu, mais de peu d’élévation ; ses rameaux étaient tournés vers l’aigle, et ses racines étaient sous lui ; il devint un cep de vigne, donna des jets, et produisit des branches. Il y avait un autre aigle, grand, aux longues ailes, au plumage épais. Et voici, du parterre où elle était plantée, cette vigne étendit avec avidité ses racines de son côté et dirigea ses rameaux vers lui, afin qu’il l’arrosât. Elle était plantée dans un bon terrain, près d’une eau abondante, de manière à produire des branches et à porter du fruit, à devenir une vigne magnifique. Dis : Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : Prospérera-t-elle ? Le premier aigle n’arrachera-t-il pas ses racines, n’enlèvera-t-il pas son fruit, afin qu’elle se dessèche, afin que toutes les feuilles qu’elle a poussées se dessèchent ? Et il ne faudra ni beaucoup de force ni un peuple nombreux pour la séparer de ses racines. Voici, elle est plantée : prospérera-t-elle ? Si le vent d’orient la touche, ne séchera-t-elle pas ? Elle séchera sur le parterre où elle a poussé. La parole de l’Éternel me fut adressée, en ces mots : Dis à la maison