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roue paraissait être au milieu d’une autre roue. En cheminant, elles allaient de leurs quatre côtés, et elles ne se tournaient point dans leur marche ; mais elles allaient dans la direction de la tête, sans se tourner dans leur marche. Tout le corps des chérubins, leur dos, leurs mains, et leurs ailes, étaient remplis d’yeux, aussi bien que les roues tout autour, les quatre roues. J’entendis qu’on appelait les roues tourbillon. Chacun avait quatre faces ; la face du premier était une face de chérubin, la face du second une face d’homme, celle du troisième une face de lion, et celle du quatrième une face d’aigle. Et les chérubins s’élevèrent. C’étaient les animaux que j’avais vus près du fleuve du Kebar. Quand les chérubins marchaient, les roues cheminaient à côté d’eux ; et quand les chérubins déployaient leurs ailes pour s’élever de terre, les roues aussi ne se détournaient point d’eux. Quand ils s’arrêtaient, elles s’arrêtaient, et quand ils s’élevaient, elles s’élevaient avec eux, car l’esprit des animaux était en elles. La gloire de l’Éternel se retira du seuil de la maison, et se plaça sur les chérubins. Les chérubins déployèrent leurs ailes, et s’élevèrent de terre sous mes yeux quand ils partirent, accompagnés des roues. Ils s’arrêtèrent à l’entrée de la porte de la maison de l’Éternel vers l’orient ; et la gloire du Dieu d’Israël était sur eux, en haut. C’étaient les animaux que j’avais vus sous le Dieu d’Israël près du fleuve du Kebar, et je reconnus que c’étaient des chérubins. Chacun avait quatre faces, chacun avait quatre ailes, et une forme de main d’homme était sous leurs ailes. Leurs faces étaient semblables à celles que j’avais vues près du fleuve du Kebar ; c’était le même aspect, c’était eux-mêmes. Chacun marchait droit devant soi.

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Chapitre 11 

== L’esprit m’enleva, et me transporta à la porte orientale de la maison de l’Éternel, à celle qui regarde l’orient. Et voici, à l’entrée de la porte, il y avait vingt-cinq hommes ; et je vis au milieu d’eux Jaazania, fils d’Azzur, et Pelathia, fils de Benaja, chefs du peuple. Et l’Éternel me dit : Fils de l’homme, ce sont les hommes qui méditent l’iniquité, et qui donnent de mauvais conseils dans cette ville. Ils disent : Ce n’est pas le moment ! Bâtissons des maisons ! La ville est la chaudière, et nous sommes la viande. C’est pourquoi prophétise contre eux, prophétise, fils de l’homme ! Alors l’esprit de l’Éternel tomba sur moi. Et il me dit : Dis : Ainsi parle l’Éternel : Vous parlez de la sorte, maison d’Israël ! Et ce qui vous monte à la pensée, je le sais. Vous avez multiplié les meurtres dans cette ville, Vous avez rempli les rues de cadavres. C’est pourquoi ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : Vos morts que vous avez étendus au milieu d’elle, C’est la viande, et elle, c’est la chaudière ; Mais vous, on vous en fera sortir. Vous avez peur de l’épée, Et je ferai venir sur vous l’épée, Dit le Seigneur, l’Éternel. Je vous ferai sortir du milieu d’elle, Je vous livrerai entre les mains des étrangers,