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Que sa ville est prise par tous les côtés, Que les passages sont envahis, Les marais embrasés par le feu, Et les hommes de guerre consternés. Car ainsi parle l’Éternel des armées, le Dieu d’Israël : La fille de Babylone est comme une aire dans le temps où on la foule ; Encore un instant, et le moment de la moisson sera venu pour elle. Nebucadnetsar, roi de Babylone, m’a dévorée, m’a détruite ; Il a fait de moi un vase vide ; Tel un dragon, il m’a engloutie, Il a rempli son ventre de ce que j’avais de précieux ; Il m’a chassée. Que la violence envers moi et ma chair déchirée retombent sur Babylone ! Dit l’habitante de Sion. Que mon sang retombe sur les habitants de la Chaldée ! Dit Jérusalem. C’est pourquoi ainsi parle l’Éternel : Voici, je défendrai ta cause, Je te vengerai ! Je mettrai à sec la mer de Babylone, Et je ferai tarir sa source. Babylone sera un monceau de ruines, un repaire de chacals, Un objet de désolation et de moquerie ; Il n’y aura plus d’habitants. Ils rugiront ensemble comme des lions, Ils pousseront des cris comme des lionceaux. Quand ils seront échauffés, je les ferai boire, Et je les enivrerai, pour qu’ils se livrent à la gaîté, Puis s’endorment d’un sommeil éternel, et ne se réveillent plus, Dit l’Éternel. Je les ferai descendre comme des agneaux à la tuerie, Comme des béliers et des boucs. Eh quoi ! Schéschac est prise ! Celle dont la gloire remplissait toute la terre est conquise ! Eh quoi ! Babylone est détruite au milieu des nations ! La mer est montée sur Babylone : Babylone a été couverte par la multitude de ses flots. Ses villes sont ravagées, La terre est aride et déserte ; C’est un pays où personne n’habite, Où ne passe aucun homme. Je châtierai Bel à Babylone, J’arracherai de sa bouche ce qu’il a englouti, Et les nations n’afflueront plus vers lui. La muraille même de Babylone est tombée ! Sortez du milieu d’elle, mon peuple,