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Comme Sodome et Gomorrhe, et les villes voisines, que Dieu détruisit, Dit l’Éternel, Elle ne sera plus habitée, Elle ne sera le séjour d’aucun homme. Voici, un peuple vient du septentrion, Une grande nation et des rois puissants Se lèvent des extrémités de la terre. Ils portent l’arc et le javelot ; Ils sont cruels, sans miséricorde ; Leur voix mugit comme la mer ; Ils sont montés sur des chevaux, Prêts à combattre comme un seul homme, Contre toi, fille de Babylone ! Le roi de Babylone apprend la nouvelle, Et ses mains s’affaiblissent, L’angoisse le saisit, Comme la douleur d’une femme qui accouche... Voici, tel qu’un lion, il monte des rives orgueilleuses du Jourdain Contre la demeure forte ; Soudain je les en chasserai, Et j’établirai sur elle celui que j’ai choisi. Car qui est semblable à moi ? Qui me donnera des ordres ? Et quel est le chef qui me résistera ? C’est pourquoi écoutez la résolution que l’Éternel a prise contre Babylone, Et les desseins qu’il a conçus contre le pays des Chaldéens ! Certainement on les traînera comme de faibles brebis, Certainement on ravagera leur demeure. Au bruit de la prise de Babylone la terre tremble, Et un cri se fait entendre parmi les nations.

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Chapitre 51 

== Ainsi parle l’Éternel : Voici, je fais lever contre Babylone, Et contre les habitants de la Chaldée, Un vent destructeur. J’envoie contre Babylone des vanneurs qui la vanneront, Qui videront son pays ; Ils fondront de toutes parts sur elle, Au jour du malheur. Qu’on tende l’arc contre celui qui tend son arc, Contre celui qui est fier dans sa cuirasse ! N’épargnez pas ses jeunes hommes ! Exterminez toute son armée ! Qu’ils tombent blessés à mort dans le pays des Chaldéens, Percés de coups dans les rues de Babylone ! Car Israël et Juda ne sont point abandonnés de leur Dieu, De l’Éternel des armées, Et le pays des Chaldéens