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Tu perdras par ta faute l’héritage que je t’avais donné ; Je t’asservirai à ton ennemi dans un pays que tu ne connais pas ; Car vous avez allumé le feu de ma colère, Et il brûlera toujours. Ainsi parle l’Éternel : Maudit soit l’homme qui se confie dans l’homme, Qui prend la chair pour son appui, Et qui détourne son cœur de l’Éternel ! Il est comme un misérable dans le désert, Et il ne voit point arriver le bonheur ; Il habite les lieux brûlés du désert, Une terre salée et sans habitants. Béni soit l’homme qui se confie dans l’Éternel, Et dont l’Éternel est l’espérance ! Il est comme un arbre planté près des eaux, Et qui étend ses racines vers le courant ; Il n’aperçoit point la chaleur quand elle vient, Et son feuillage reste vert ; Dans l’année de la sécheresse, il n’a point de crainte, Et il ne cesse de porter du fruit. Le cœur est tortueux par-dessus tout, et il est méchant : Qui peut le connaître ? Moi, l’Éternel, j’éprouve le cœur, je sonde les reins, Pour rendre à chacun selon ses voies, Selon le fruit de ses œuvres. Comme une perdrix qui couve des œufs qu’elle n’a point pondus, Tel est celui qui acquiert des richesses injustement ; Au milieu de ses jours il doit les quitter, Et à la fin il n’est qu’un insensé. Il est un trône de gloire, élevé dès le commencement, C’est le lieu de notre sanctuaire. Toi qui es l’espérance d’Israël, ô Éternel ! Tous ceux qui t’abandonnent seront confondus. Ceux qui se détournent de moi seront inscrits sur la terre, Car ils abandonnent la source d’eau vive, l’Éternel. Guéris-moi, Éternel, et je serai guéri ; Sauve-moi, et je serai sauvé ; Car tu es ma gloire. Voici, ils me disent : Où est la parole de l’Éternel ? Qu’elle s’accomplisse donc ! Et moi, pour t’obéir, je n’ai pas refusé d’être pasteur ; Je n’ai pas non plus désiré le jour du malheur, tu le sais ; Ce qui est sorti de mes lèvres a été découvert devant toi.