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Un temps de guérison, et voici la terreur ! Éternel, nous reconnaissons notre méchanceté, l’iniquité de nos pères ; Car nous avons péché contre toi. À cause de ton nom, ne méprise pas, Ne déshonore pas le trône de ta gloire ! N’oublie pas, ne romps pas ton alliance avec nous ! Parmi les idoles des nations, en est-il qui fassent pleuvoir ? Ou est-ce le ciel qui donne la pluie ? N’est-ce pas toi, Éternel, notre Dieu ? Nous espérons en toi, Car c’est toi qui as fait toutes ces choses.

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Chapitre 15 

== L’Éternel me dit : Quand Moïse et Samuel se présenteraient devant moi, Je ne serais pas favorable à ce peuple. Chasse-le loin de ma face, qu’il s’en aille ! Et s’ils te disent : Où irons-nous ? Tu leur répondras : Ainsi parle l’Éternel : À la mort ceux qui sont pour la mort, À l’épée ceux qui sont pour l’épée, À la famine ceux qui sont pour la famine, À la captivité ceux qui sont pour la captivité ! J’enverrai contre eux quatre espèces de fléaux, dit l’Éternel, L’épée pour les tuer, Les chiens pour les traîner, Les oiseaux du ciel et les bêtes de la terre Pour les dévorer et les détruire. Je les rendrai un objet d’effroi pour tous les royaumes de la terre, À cause de Manassé, fils d’Ézechias, roi de Juda, Et de tout ce qu’il a fait dans Jérusalem. Qui aura pitié de toi, Jérusalem, Qui te plaindra ? Qui ira s’informer de ton état ? Tu m’as abandonné, dit l’Éternel, tu es allée en arrière ; Mais j’étends ma main sur toi, et je te détruis, Je suis las d’avoir compassion. Je les vanne avec le vent aux portes du pays ; Je prive d’enfants, je fais périr mon peuple, Qui ne s’est pas détourné de ses voies. Ses veuves sont plus nombreuses que les grains de sable de la mer ; J’amène sur eux, sur la mère du jeune homme, Le dévastateur en plein midi ; Je fais soudain tomber sur elle l’angoisse et la terreur. Celle qui avait enfanté sept fils est désolée, Elle rend l’âme ; Son soleil se couche quand il est encore jour ; Elle est confuse, couverte de honte.