Page:La Revue blanche, t13, 1897.djvu/379

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

dans votre réponse une adresse de fabricants d’appareils pour forage instantané, si cela vous est possible. Votre catalogue porte, si je me rappelle, une Instruction sur l’établissement des scieries ; je vous serais obligé de me renvoyer. Il serait préférable que vous m’envoyiez par retour du courrier le coût total de ces volumes, en m’indiquant le mode de paiement que vous désirez. Je tiens à trouver le traité des Puits artésiens, que l’on m’a demandé. On me demande aussi le prix d’un ouvrage sur les constructions métalliques, que doit porter votre catalogue, et d’un ouvrage complet sur toutes les matières textiles, que vous m’enverrez, ce dernier seulement. J’attends ces renseignements dans le plus bref délai ; ces ouvrages devant être expédiés à une personne qui doit partir de France dans quatre jours. Si vous préférez être payé par remboursement, vous pouvez faire cet envoi de suite. R… Roche, etc. »

« Là-dessus, vous enverrez la somme qu’on vous demandera et vous m’enverrez le paquet… Vous me demanderez également chez M. Arbey, constructeur, cours de Vincennes, à Paris, l’Album des Scieries forestières et agricoles que vous avez dû m’envoyer à Chypre et que je n’ai pas reçu.

« Demandez à M. Pilter, quai Jemmapes, son grand Catalogue illustré des Machines agricoles, franco. Enfin, à la librairie Roret : Manuel du Charron ; Manuel du Tanneur ; Le parfait Serrurier, par Berthaut ; Exploitation des Mines, par J. F. Blanc ; Manuel du Verrier ; Manuel du Briquetier ; Manuel du Potier, du Faïencier, etc. ; Manuel du Fondeur en tous métaux ; Manuel du Fabricant de bougies ; Guide de l’armurier. Vous regarderez le prix de ces ouvrages et vous les demanderez contre remboursement, si cela peut se faire ; et au plus tôt ; j’ai surtout besoin du Tanneur. Demandez le Catalogue complet de la librairie de l’École centrale, à Paris. On me demande l’adresse de constructeurs d’appareils plongeurs : vous pouvez demander cette adresse à Pilter en même temps que le catalogue des machines. — Je serais fort gêné si tout cela n’arrive pas pour le 11 décembre ; par conséquent, arrangez-vous pour que tout soit à Marseille le 26 novembre. Ajoutez au paquet le Manuel de Télégraphie, le Petit Menuisier et le Peintre en Bâtiments. »


L’initiative d’Arthur Rimbaud venant, au Harrar, suppléer celle de l’agent général F. A. Dubar, la succursale du comptoir d’Aden prospéra rapidement.

Dans ce pays des Gallas, élevé mais fertile, sain et frais, les produits marchands dont on s’occupe, en outre du café et des parfums, sont l’ivoire et l’or venus de très loin. Rimbaud toutefois, malgré l’intérêt de ce commerce, ne s’y bornait pas.

Sa curiosité, son activité se portaient aussi vers des buts de