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Les beaux anneaux fleuris liant les fleurs aux fleurs


Ses doigts n’auront saigné qu’aux épines peu dures.






Voici les curieuses déclarations de Chimère :


La Revue sera électrique. C’est son droit ; ce sera son devoir : manière de faire triompher le talent au profit des lecteurs et abonnés intellectuels qui nous viendront, et non au profit d’une école. Toutes les discussions et controverses seront admises ; mais la libre critique comportera une libre réponse. Les articles politiques y seront possibles, qui intéresseront par quelque côté la Littérature et l’Art.

Nous n’accueillerons pas les ripostes trop… spirituelles et qui empiéteraient sur le domaine de la diffamation. Nous n’insérons pas d’article sous l’anonymat


Et plus loin sur la 4me page de la couverture :


Certain que la couverture d’une revue littéraire est d’abord lue, nous avons placardé ici cet avertissement.

Nous paraîtrons durant douze mois entiers et consécutifs. Et si nous devons jamais disparaître, ce sera après satisfaction complète de ceux qui se seront intéressés à nous pendant notre existence.

À tous les abonnés, mais à eux seuls, nous donnerons comme prime un dessin, une eau-forte ou une aquarelle, d’un de nos premiers artistes de Paris. Ce dessin, cette eau-forte ou aquarelle, sera spécialement pour Chimère.

Inutile, disons-nous à beaucoup, de nous envoyer avec le montant de l’abonnement, un article, prose ou vers, qu’on serait très heureux de lire en notre estimable revue. Nous insérons (sans l’abonnement) ou nous n’insérerons pas (avec l’abonnement). Ça dépendra de la valeur de la copie envoyée.