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pieds femelles de ce fraisier. Si par quelque circonstance particulière, les navigateurs se trouvaient dans les pays qui produisent les diverses plantes dont il s’agit, ils pourraient s’occuper des moyens de nous rapporter dans chacune des espèces citées, le sexe qui nous manque.

L’académie a joint ici différentes notes qui lui ont été communiquées par plusieurs de ses membres, et dans lesquelles les navigateurs trouveront l’explication des procédés relatifs à quelques-unes des vues proposées dans ce mémoire.

Observations de M. Buache

Le gouvernement s’étant occupé particulièrement à rassembler toutes les connaissances géographiques sur les mers que l’on se propose de parcourir dans ce nouveau voyage, il suffira d’indiquer ici quelles sont les parties de ces mers où l’on peut espérer de faire de nouvelles découvertes.

I°. Dans la partie méridionale de la mer du sud, il y a deux espaces qui sont encore peu connus, et où il y a tout lieu d’espérer qu’on trouvera de nouvelles terres.

Le premier est l’espace situé au sud des isles de Pâque et de Pitcairn, entre les 30e et 35e degrés de latitude. Les nouvelles cartes de Cook y marquent un groupe d’isles qu’on dit avoir été découvertes par les Espagnols, en 1773 ; et la plupart des navigateurs qui ont passé au nord de cet espace, y ont eu des indices de terre. On voit en outre, dans l’Histoire des Voyages de la mer du Sud, publiée par