Page:La Nuit merveilleuse ou le Nec plus ultra du plaisir, 1800.djvu/19

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 11 )


dame d’Arbonne était, comme je l’ai déjà dit, l’amie intime de madame de Terville. Je me défendis donc toute idée présomptueuse, et j’attendis les évènemens.

Nous relayâmes et repartîmes comme l’éclair. Cela commençait à me paraître plus sérieux ; je demandai avec plus d’instances jusqu’où me mènerait cette plaisanterie ? « Elle vous mènera dans un très-beau séjour, mais, dévinez où ? je vous le donne en mille !… Chez mon mari. Le connaissez-vous ? — Pas du tout. — Eh bien, moi, je le