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LA NATURE.

taine d’années, sous la condition de l’employer en créations utiles, quand par le jeu naturel des intérêts accumulés, elle aura quadruplé et atteint le chiffre de deux millions de notre monnaie.


Fac simile d’une lettre inédite d’Agassiz, adressée à M. Édouard Collomb, en 1816, au moment où la grand naturaliste allait quitter l’Europe.

Dès les premières années de son arrivée en Amérique, Agassiz, qui avait perdu sa première femme, épousa miss Lizie Cary qui lui donna successivement deux filles. L’ainée est aujourd’hui mariée avec M. Higgins, et la seconde avec un M. Shaw.

Madame Agassiz s’est elle-même intéressée aux travaux de son mari qu’elle a accompagné dans ses dernières explorations. On lui doit un récit fort attachant d’une campagne sur l’Amazone, dont il nous reste à parler. Ce livre a été traduit en français ; il a paru dans le Tour du monde.

C’est en 1865 qu’Agassiz entreprit cette grande expédition, dont les résultats furent excessivement heureux. Plusieurs centaines d’espèces nouvelles de poissons, tout à fait inconnus, furent découvertes dans les profondeurs de cet océan d’eau douce jusqu’alors