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mais vu de femme qui ait la passion aussi énergique que la duchesse de Polignac.

J’eus le temps de la déshabiller et de la mettre nue avant qu’elle eût repris ses sens. Je la portai dans son lit ; la vue de tous ses charmes excita en moi les plus violents désirs. Je me couchai auprès d’elle pour les satisfaire… mais à peine y fus-je, qu’elle s’élance elle-même sur moi, me serre avec force dans ses bras, me couvre de baisers enflammés, se perce elle-même de mon dard, et ses coups sont si précipités, que bientôt tous les deux nous eûmes fini cette course pour en recommencer une pareille, à la différence que je repris à mon tour le dessus ; et, remarque bien, mon ami, que chaque coup elle jouit avec moi double contre un simple.

Quel tempérament de feu ! Par cinq fois je doublai ses jouissances de cette manière, et six fois comme je l’avais fait sur mes genoux avant de me coucher.

Nous convînmes que nous ne nous reverrions que dans quelques jours. Elle me