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XVI
Préface.

d’ailleurs qu’elle n’eut à partager qu’avec sa sœur la succession de son père.

Est-ce à elle que la maison de Mandres échut dans ce partage ? On peut le croire d’après ce passage des Mémoires, page 187, où madame de La Guette dit : « qu’un jour il lui prit envie d’aller à Mandres pour y voir une maison qui lui appartenait, et régler une petite affaire avec le fermier. » Nous n’oserions pas l’affirmer cependant. La désignation est bien vague ; et peut-être est-il naturel de penser que madame de La Guette se seroit exprimée d’une manière plus précise si elle avoit entendu parler de la maison paternelle. Quoi qu’il en soit, le logis où elle est née existe encore. Il est aujourd’hui entre les mains d’un riche propriétaire du pays, M. Fougasse. On le voit presqu’à l’entrée du village, à droite de la route qui conduit de Brunoy à Brie-Comte-Robert. Une assez belle grille en fer ouvre sur un petit jardin au fond duquel on aperçoit à gauche un pavillon de construction récente, à droite un bâtiment plus considérable qui est l’ancienne maison de madame de La Guette. Ce bâtiment a subi divers changements depuis le xviie siècle ; par exemple le rez-de-chaussée qui y a été ajouté sur la droite, est assurément d’une date beaucoup plus moderne. Derrière le pavillon et la maison s’étendent parallèlement de chaque côté d’un large tapis vert deux grandes charmilles qu’une charmille