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XV
Préface.

vrier 1619, et le 24 septembre de la même année Jehan Rousselet ; enfin que Charles Meurdrac nomma devant Dieu Isabelle Tranchart le 3 mars 1615, Élizabeth Harsé le 23 février 1617, Charles Thomas le 22 septembre 1618. Nous avons relevé ces diverses circonstances parce qu’elles nous semblent indiquer le rang que les Meurdrac tenoient à Mandres. On ne cherche d’ordinaire à rattacher ses enfants par la parenté spirituelle qu’établit le sacrement du baptême qu’aux personnes avec lesquelles on a déjà des liens de parenté naturelle, ou qui jouissent de quelque considération. Dans les temps de foi, les devoirs de parrains et de marraines faisoient une part du patronage que les riches exerçoient sur les pauvres.

Marie Meurdrac étoit sans aucun doute la sœur aînée de madame de La Guette, la femme de M. de Vibrac ; mais qu’étoit Charles Meurdrac ? nous n’avons rien rencontré qui nous permette de répondre précisément à cette question. Pourtant nous penchons fort à croire qu’il étoit fils de Vincent. Son prénom de Charles, qui étoit aussi celui du duc d’Angoulême, s’expliqueroit très-bien par la bienveillance particulière dont le fils de Charles IX, le prince propriétaire de Grosbois, honoroit le sieur de Meurdrac. Selon toutes les apparences il mourut jeune. Madame de La Guette, qui ne prononce pas le nom de ce frère une seule fois, nous apprend