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I1 joignoit. les beautez de l’esprit et du corps ’.'
Ce n"estoient �ependan,t que ses moi.?dres tres0vs
Son ame 1 emportmt. Quoy qu. on prlse la m?enne?
Je la reformerois de bor? ceeu? sur la sienne. ’
Exceptez en un poinct qui fait seul tous roes biens;
Je ne �hangerois pas roes feux. contre les hens.
Puisq. u’i.l n’estoit qu’?a.my,..je 1.e.s,u,rpas, se e,n ,,zele;.
E? mon amour vaut blen l’amltle la.plus t)elle.
Je n’en puis relAcher; n.’engagez po.mt mon ceeur
A tenter’ les tooyens d’en estre l’e vainqueur;
Je me l’arracherois, et vous en. seriez cause :.
Mo- cesser tt’estre Areant!’ et vuis.je estre autre chose?
Pui?s’.je trou.�er en-vous ce q’ue j’ay tant totie,
Et vouloi’r pour amy sans plus estre avo/i??
Non, Cl[mene, ce bien encor qu’inestimable
N’a den de v6tre pa?t qui me soit a,g, reable; ’
D’une autre que d.e vous je p. ourr.ois Iacc. epter;
Mais quand vou,s me l’offrez I e dom le rele?ter.
IIne m’importe pax que d’autres en jo?issent :?
Gardez vbtre present A ceux qui me haissent.
Aussi-bien. ne m’est-il reserv? qu’? demy:
Dites, me traitez vous encor comme un amy ?
Tâchez-vous de guerir mon coeur de sa blessure ?
On diroit que ma mort vous semble trop peu sûre
Depuis que ie vous vois, vous m’offrez tous les jours
O?elque nouveau poison forg? par les Amours.
C’est tant6t un clin d’eeil? un mot, un vain sourire,
Un rich; et pour ce rien nuit et iour je sofipire:
L’ay-ie ? peine obtenu, vous y imgnez un real
Ou?at)r?s mov I’on peut dire A tous Amans fatal.
?ous’me ren[tez aloux; et de qui? quand i’y. songe,
II n’est excez d ennuis oh mort ceeur ne se plonge.
Yenvle un rival mort; m’aio?ttera~t-on roy
0._uand ie diray qu’un mort est plu.s heureux que moy?
Cependant il est vray: si roes tmtes pens?es
Vous sont av?c quelque a.rt sur le.papie. r trac?es,
Cleantire, dites-vous? avmt cet art auss?.
Si par de petits soins i’exprime mon soucy?