90 P'o] SIE S DIVERSES. Tous cos poisons nlez composoient m sonffraace: La jalousie y joint present son ennuy: Hlas, ie ne conis l'amour que d'a.ujourd'hu:g Un mal-qui m'est nouveau s'esi gliss dans mon'ame e meurs; Ab, c c esto seulement e ma figme. ! Si [e ne perissols que par mort seul tourmerit ! Mas lev6tre me perd; Climene, un autre Areant Mesme apres son trYpus vit dans v6tre memoire. I1 y vivra long-temps, vos pleurs me le font croire. Un mort a dans la tombe emport v6tre roy. Peut-estre que ce mort sceut mJeux aimer que moy? Certes il en donna des marques bien certaines, ' uand pour [e soulager de excs de ses peines Vous luy vofilustes be'n conseiller par pit De reduire l'amour aux termes d'amitJ& I1 vous cru; et pour moyie n'a7 d'obei'ssane Qqe quand oa veut que ame avec ue volence __,. _ 1 q Tant d ardeur semblera condamnable vos yepx ;. Ma s n a}mez plus ce. mot}, et vous lugerez meux. Comment ne 1 amer plus. on y songe a touteheure, On en parle runs cess.e, on le plaint, on le pleure; Son bon-hdur avec luy ne sauroit plus Vieillin.; Je pui.s vous oftenset, il ne peut plus hillir. O trop heuveux Aman3 ton 'ort me fait'envie Vous l'appelez amy: l.e crois. qu'en vbtre ve Vous n'en fists un s0ul qu le fust 'ce pMet;Yen sqais qhi vs sont chers v6u nemeo pa:vtez [point, Pour cely. cy, sans cesse il est dans vostre bouchg. Climee, le veux bien que sa perte vous touche Pleurez-la, j.'y sens, ce regret 'est ermis; ' Mais ne confondez point l'Amant et les amis. V6tre cur juge real du motif de sa peie Ces pleurs sont pleurs d'amour. ie m'v connois. CliDes amis si bienfaiis m'eriteni fitre nus- ' ene
e sous nora d Amans fls soent pleurez r vou.
Ne dguisez doric plus la cause de'vos lames: Avofiez que ce mort eut pour vous quelq'ues chars
