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POESIES DIVERSS. Ce qui presage une grandeur supreme. Vous voyez bien que la Muse a raison; Car lupter et Loiii c'est le mme. Dans l'horoscope il est encor parlb Des qua[itez nobles, grandes et belles Par qui sera cet enfafit signalS, Et do,t il a dia 'des tincelles; le croi qu'en lui la raison a des alles: Cornroe son pete il aimera l'honneur, I1 logera que]que iour dans son cceur De rares dons une troupe infinie; Ce me seroit un insigne bonh.eu G Si ie Iogeois en telle compagnie. ODE POUR MADAME.

.endant le cours des real-bents 

Q'enfante une 1ongue guerre, L'Olympe fimeu de nos pleurs Voulut consoler la terre: . I1 fit uaistre la beaut Oi fient Philippe arrestS, Beaut sur toutes iusigne. D'un present si precieux S! la terre estoit indigne, C est un don digne des Cieux, . Publi& par La Fontaine en 67, dans les Fables nouvelles, et antres pogsies (page 73). Voyez dans la prOserite dition (tome 'I[1 p. 296) la Lettre en prose et en vets adi-esse A M. Fouquet, gn lui envoyant l'Ode saivante sur le Mariage de Monsieur, Frre unique du Rol, avec Henrlette d',4ngleterre, en Mars 661. On y apprend, ds leg premieres Iignes, que lettre et ode ont t enoy&s par La Fontalne pour acquitter un terme de sa pension potiqu celui d'avril 66.