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I] se pXeut surement reposer sur ma foy, De mon travail infatigable Je march san.s dbauch 4, atin d'pprendre aux gens Ce qu'fis ont d'heues, de toomens, ' Pour employer h leurs affaires. Aussi ie.me fays respecter Et sitost clue ie parle on les void tous se taire, . Afin de me bien 2 fcouter. On conte toutes mes paroles, Elles servent de rgle aux testes les tooins foles. Tout se conduit chez-moy par de iustes ressots. E n acherant ces mots voicy quelqu'un Et renverse tous ses accors. On court/r l'horlogeu G elle demande en arace O'i] la tire de ce malheur. _ Je says, rpondit ]'horlogeur, (4e tu..ne viens.i_ moy qu'au fort de ta misre, t4. e net estant plus Mcessare, . Tu piaffes pompeusement C est too?, qm te nray dune ]ourde matre. aouvien-t en desormais, et rentre en ton nant. Ce consell est trs-importamt Pour ceux .qui sont enfls de leur propre roerite, Au lieu d'en rapporter l'honneur A celui qui enest l'autheur, Lequel bien souvent s'en irrite, Et, Jes royant dans le besoin Desdesgne d'en prendre le soin t, I1 peut se reposer dessus ma bonne fo Et mon travail infatigable. Je marche iour et nuict.., (ms. i J 2. Mieux (ms. 15 l). . n vokiun (ms. 15). 4. Orgueilleusement (ms. 0. 5.. r'ay tir (ms. 5 ). .6. Ces six derniers vets ne se trouvent que dans le manuscrit 15 . La Font. IC 6