Page:La Fontaine - Œuvres complètes - Tome 5.djvu/238

Cette page n’a pas encore été corrigée

238 APPENDICE. Fuyons I'oysivet&, ivitons 1 la paresse Du Mouche-r0n qui vole autouide nous. Si je suis paresseux, dit-il, vous estes foux Avec vostre art, et vostre adresse; Vous faites, i e l'avoua, un ourrage fort beau; Mais il vous enferme au tombeau.. Pour moy, i'ayme mieux ne rien faire, Et ie trouve. / ce prix, aue la aloire est trop ch&re. Mais en ne {aisant rien q[e bru're dans les air' Se rend-on immortel, dirent alors les vets ? Immortel nullement, je mourray cornroe un autre; Et tu trouves ton sort plus heureux-que le nostre ? Ha. pmsqu egalement nous devons tous mount I1 n0us faut du m'oins aquerir, Par une illustre vie, un fin glorieuse; Et c'est oh doit buter toute hme gn&euse. VI. FABLE DU ROSSIGNOL ET DU PERRDqUET. .- h'n ioty Perroquet ' 1 [lDont on avoit cultiv6 le caquet, [Avec grand art, et grande adresse, ,0yant chanter un Rossignol Fut tout pris pour luy d'estime, et de tendresse. Et, pour Fen ass. uier, il prend vets luy son vol. Beau chanteur, luy dit-il, vostre'voix anlique Me met en admiration, De grace, apprenez-moy le maitre de Musique Dont vous tenez cette chanson, . Bannissons (ms. 5 I). 2. RespondSrent (ms. 5 ).