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ABLE.. 227 soient des essais de. notre pote, 'volontairement rejets par lui, comme indigne d'tre pr6sents au public. En 7o4, tfente-trois aris aprks la publication des Fables morales de uretire, une dit[on des Fables c.oisies raises en vets par M r de La Fontaine paraissait chez Daniel de la Feuille. Elle contenait un livre septime (qui serait le treizme dans les ditions modernes). IL se composait uniquement des vingtquatre fables que nous yenohs de d&rire. Unseul changement avait t6.introduit dans ce recueil: Le duge Arbitre, au lieu de le commencer, le terminait afin que cette espce d'pilogue dont le dernier vets est: ?at off sqaurois-ie mieux finir ? vlnt clore et consacrer ce mlantgeinforme dE pices, sur lequel on inscrivait si audaceusement le nom de La Fontaine. La supercherie cut un certain succs; bon hombre de gens dmirrent ces fables d,e confianc les apprirent par cteur, et les citrent fi I occasion, sans douter un instant de leur authenticit& Dans le Recueil des Lettres,. Mbnoires et aatres pikces PBour servir gt l'histoire de l'Acadlmie des sciences et elles-Lettre de la ville de Bislers (Bsiers, veuve Barbut, 736 in-So, p. 52), la fable le Sonnear et l'Araignle est allgu6e propos d'une discu'ssion sur les effets de la joudre, et le secr6taire qui renvoie au livre VII de La Fontaine a soin de prvenir qu'on (( a cru devoir insurer au iong cette fable qui n'est pas fort connue. )) En x.798 nous voyons reparaRre les mmes fables; elles nous sont present,es comme une nouveaut, sous le titre suivant : uite des oettvres posthttmes de La Fontaine, recueillies et ?ublies,oar Simien Des?raux. Prlcldke d'une prlface historique contenant quelques anecdotes sur la vie privde de ce ?o'te cdlbbre et qui ne