Page:La Fontaine - Œuvres complètes - Tome 5.djvu/185

Cette page n’a pas encore été corrigée

POeSiES DIVERSES, 18 Le Dieu du Rhin en a dit Fy, .le sens les Corps ensevelis, Et non le Bois de Calambourg Le long des tours de Phil!sbourg. Staremberg d'orgueil tout bouffi, Nous donnoit trois mois accomplis Avant qu'ouYr sur le Tamhour La chamade dans Philisbourg. II s'est trompt dans son dify: Nos quatriers vont estre establis Sur mainte Ville, et mint Fauxbourg, Par la prise de Philisbourg. Ma roy, l'Empire est dconfi, Si bien-tost ne sont dlmolls Par la Paix les tours de Fribourg Et l'imprenable Philisbourg. LXXXV. LE SONGE Pour Madame la Princesse de Conty . )a Desse Co,stY m'est en songe apparu6:

[([x-Je la crus de l'Olimpe icy bas descends6, 

. [,Elle taloit aux yeux tout un monde d at traiis, Et menaoit les cceurs du moindre de ses trails. I. Cette piece fait partie des Ouvres postumes (p. 65). Elle est adresse h la princesse douairire de Conti, veuve de Louis-^rmand, dont La Fontaine a?it clbr l'hymen dans'son 6pltre d M de Fontanges (p. 25).