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POESIES DIVERSES. LXXVI. A SON ALTESSE SERENISSIME MONSEIGNEUR LE PRINCE DE CONTY 1. o .leurez-vous aux 1ieux oh vous estes? La douleur vous suit-elle au fonds de leurs retraites ? Ne pouvez-vous 'lui resister ? Dois:i e enfin, rompant le siience, ' Ou la combattre, ou la fiater. Pour adoucir sa violence ? Le Dieu de i'Oise est sur ces bords, O.ui },rend part v6tre souffrance; Ii voudroit los orner par de nouveaux tresors Pour honOrer v6tre presence. i i'avois assez d'dloquenc Je dirois cju'auiourd'hui tout y doit fire aux yeux. Je ne ie dirois pas; rien ne rit sous ies Cieuk Depuis '/e moment-odieux ' O,_i vous ravt un Frere aim d'amour extreme. Ce moment, pour en parlor mieu Vous ravit ds-lors h vous-mme. CoNTY ds l'abord nous fit voit Une ame aussi grande qae belie. . Cette pte, qui a partt dans los (Eures postumes (p. z43) est adresse h Fran!;ois-Loui prince de la Rochesur-Yon, deventt prince de conti le 9 novembre 1685, par le dcs de Louis-Armand, son frre aln, mort de la petite vrole quill avalt gagne en soignant sa femme attointo de la mme mmladie. Le prince de Conti vivait alors retird dans son chteau de File-Adam oh il se trouvait exil par la volontd dtt Roi.