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Vous témoignez en tout une bonté profonde; Et joignez aux bien-faits un air si graceux, Qu'on ne wd jamais dans le monde De Roy qui donnât plus ny qui sht donner mienx.

LXXIV.

AU ROY.

POUR LULLI

O.i dddie sa Majest l’Opera de Rollantis.

Agreez de mon Art les presens ordinaires; . Ne !es recevez point, en h ommages vulgaires, Dans la fofile de ceux qu’attire ce sbjour; Vôtre merite est tel, quetout hy faith cour. La ’D6esse a?x aisles legeres Luy fait par-tout des tributaires. Il en vient des portes du jour*:

C’est de 1là que partit la Belle. Qui prefera Medor au Heros de ces vers’?. Son Hymen attira cent Monarques divers: L’Amante de Paris. avoit jadis comme elle Interress dans sa querelle Tous les Maîtres de l’Univers.

L’opra de Roland, par 0.3inault, fur reprsent h la Cour le 8 ianvier 685, et t Paris, le 8 fvrier suivant. Cette d&ticace, &rite par La FontaJne, est sign& en t&e de Roland, tragedie rnise en musique, par Monsieur de Lully. --Paris, par hristophe Ballard, c.nxxxv, infolio. Elle est reproduite dans les Ourrazes de 9rose et de pogsie des sieurs Maucroix et La Fontain[(t. I, ’p. 57).

  • l. es $iamois. (Note de l’dition Jn-fo Jo )

’. Angfiique estoit Reyne de Catay, c’est ia grande Tartari?e et le Royaume de la Chine (note de l’dition in-folio).