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154 PO,SIES DWRSS. lray-ie en consumer les restes A me plaindre ? Et prodigue d'un temps, par la Parque attend Le perdre A regreter celuy que i'ay perdu ? Si le Cid me reserve encor que[.que fince[le Du feu dont ie brillois en ma sanson nouve[1 Je la dois employer, suffisamment instruit Oe le plus beau couchant est voisin de la nuit. Le Temps marche toil'ours; n force n riere . Sacrnfices ny vteux, n alloneent la carnere: !l f.audro. it m.n. ager ce qu'o,a nous ravir'; tvians qun vons-le,clue vous sagemerit s'en servir ? Si quelques uns 1 ont fait, je ne suis pas du nombre es solides plaislrs je n'ay suivi que l'ombre, ' aay tofijours abus du plus cher de nos biens; Les pensets am'usans, les vagues entretiens; Vains enfafis du Ioisir, delices chimeriques, Les Romans et le [eu, peste des Republiques, Par qui sont dvoyez les esprits les plus droits; Ridicule fureur cjui se mocque des 1oix; Cent autres passnons des Sages condamnes, Ont pris comme/t l'envi la fleur de roes annees usage des vras bnens repareront ces maux; Je le sais et ie cours encore g des biens faux; Je roy chacun me suivre; on se fait une idole TD tresors: ou de gloire, ou d'un plaisir frivole: antales obstinez nous ne portons les yeux O._ue sur ce qui nous est interdit ar les Cieux Sn faut-d qua la fin de tels Densers nous rottent Je ne roy plus.d restans qun nem en sollncntent. Je recule, et peut4tre attendray-ie trop tard; Car; qui...s;ait. les m..omens prescriis h son dpart? t)ueisqu'fls sonent, ils sont courts: t duo es em 1oiSn l etos sage, Ins (mansc est un pnvn ege [rav-e?. QF..e, la .Nature accorde/t bien peu d'entre riousS ' r I avons un esprit aussi regl que vous, Je suivrois vos lemons, au moins en quelque chose: Les suivre en tout c'est troy: il faut au' Un plan monns dnfficfie a bnen executer,