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L’un revint, l’autre s’en alia
Ainsi ce fur scene nouvell?;
Car la France, sur ce pied-I/t,
Devoir bien fire... aussi fit elle.

LXVIII.

AU ROY.

POUR LULLI


O.i Mdie Sa Majestd l’Opera d’Amadis .

D?u premier Areadis je vous offre l’image.
?I1 fut doux, gracieux, vaillant, de haut corsage:
??J’y trouverois votre air fi tout considerer?
Si quelque chose à vous se pouvoit comparer.

La Victoire pour luy s?fit ?tendre ses ailes;
Mars le fit triompher de tous ses concurruns.
Passa-t ?1 a 1 Amour. ?1 eut le coeur des Belles;
Vous vous reconnoissez fi ces traits differens.

Nul n’a port? si haut cette double conqueste.
Les deux moitiez du monde ont sceu vous couronner.
Et les Myrthes qu’Amour vous a fait moissonner
Sont tels que Jupiter en auroit ceint sa .teste.

L’opéra d’Amadis, par Quinault, fut représenté le i i jander 684. ette ddicace, &crite par La Fontaine, est signe: J. . s .m.., en tte d’Amadis, tragedie, mie en musique par Monsieur de Lully. -- A Paris par Christophe Ballard, .c.rxxxv in-fol. où elle a paru pour la premiere lois; elle a été publiée de nouveau dans les Ourrages de prose et de polsie des sieurs de Maucroix’ et de La Fontaine (t. I, p. 51t).