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]2 PO,1Es DIVERSES, Le premier ranx eelestes lambris: L'un, c'est Loum, l'autre c'est ALEXA31BIIII. De ces deux Rois e comparai les faits, Non la personne, die est trop differente: Et Statir., oui se m&)rit aux traits Du Conquer'ant dontila Grece se vante, Au Roi ces Francs n auroit jamais err: .Tofijours ce Prince aux regards se presente Mieux fait qu'aucun dont il'soit entour&' Je vis encor une ieune merveille; Sice ?st vous, c'en est une pareille: Ma/s cest vous-mme; et Mencure me dit Comment le Ciel un tel ceuvre entreprit. Mortel, dit. il, il est bon de t'apprendre Par quel motif ce chef-d'euvre fur fait. Un jour lupin se trouvant satisfait es voeux qu en terre on yenrot de lm rendre, Nons dit/t tons: le veux recompenser De tuelque don la terrestre demeure. Le aon fut beau cornroe tu peux pensen; LM,,ne, rve en fit un patron tout fi l'heure. eclat lut pris des feux du firmament; Chaque Deesse et chaque obiet charmant, Oi..r, ille a.u Ciel avec plus d'avantage, tonrrlua On sien/t cet ourrage. Pallas y mit son esprit si rantS, lunon son port, et Venus sa beaut Flore son teint, et les Graces leurs graces. Heureux mortel, en un point tu surpasses Tons res areils' car le uel d'ente vous. Favoris lusqu & ce point par nons, A jamais va l'Olimpe etsa structure! Retourne-t'en, conte ton avanture, Chante aux Humains ces miracles divers. I1 n'eut p.as dit que sans autre machine Je me reyes dansle bas Univers. Divin obiet, voil& v6tre origine, Agrez-eh le recit dans ces Vets.