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490 AcHILLE. On tombe ?galement; et souvent le danger $'acharne sur celuy qui veut se mesnager. Mais te danger n?est pas ce qu'it faut qu'on regarde: La d?pouille d'Hector vautbien qu'on se hazarde. ACHILLE. Ami, pourquoy ce choix ? Q.u! t'oblige aujou, rdhuy, Parmi rant de .gaen'iers, de nen vouloit qu A luy ? PATROCLE. ?oy, son brastoustesjoursaux Grecssefera cra�ndre, Fous les jours nous aurons de nouveaus morts ? plaindre, Vous absent, sur lu}' seul chacun aura les yeux) Et je te pourray volt sans en estre envieux ! Luy seul de ces remparts empeschera ia prisel ACHILLE. Ami. te dis-ie encor, laisse cette entreprise. Ge n?est pas que e metre en doute la vertu ;. Mais connom-tu cet hornroe ? enfin ie connom-tu ? PATROCLR. Ouy, seigneur, e me jette en un peril 'extreme; Mais je pretends aussi me connoistre moy-mesme, On m'a veu queIquefois affronter des guerfiers: ^ujourd'huy-que j'aspire A de nouveaus lauriers, Chercheray-je Paris (?) ! . ' ACHILLE. O,?i te le dit ? Tu ?passes De Ia terreur des Grecs aux ames les plus oasses. PATROCLE. Donnez,-moy vostre armure, Hector me cherchera.' 1. Premier texte: $e me sins desla veu dans assez grands hazards; E?fin e veux chefchef He(?tor de toutes par?s, fro s-je vets Paris ?