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Acre I, Sc?::?. V. 48? Est-elle autre auiourd'huy que dix ans l'ont suivie? Nous nous sommes enfin ?. poursuivre engages; Laisserons-nous des murs si longtemps assi?gez? Des murs qui pour iamais aux princes de ]a Grece Seroient 0) un monument de honte et de foiblesse? A?AX. Apres dix ans d'assauts, s'il nous les faut quiter, Q?uels peuples ne viendront chez nous nous insulter(a)? �ACHILLE. O?and j'ay lleu de me plaindre on ne me convainc gueres..' Ce que vous all%uez en faveur de'ces freres, L'un d'eux, g mort ?gard, le d?truit auiourd'huy: Je veux bien vous payer de raisons et non luy. ULYSSg Seigneur, hissons ? part les disputes frivoles ! Et vous, rils de That]s, ?coutez'mes parolles. Vous croyez que ce chef pour unique raison N'a que ae r?parer l'honneur de' sfi maison; O? aussnost contre vous fi reprendra sa ha?ne. Vous en allez uger par ce qui nous ameine. Rempli des quah2ez klUi vou? font estimer, Ce prince recommence encore g vous aymer. I1 ne tiendra qu'? vous d'unir vos deux families: Nous vous offro. ns l'.hymen de l'une.de ses rilles. 1. Ainsi dans la t?dactlon d?finitive; auparavant, seront. ?. Au lieu des clix-huit vets qui precedent, La Fontaine avoit d'abord &fit: L'esclavage h mes yenx ne paroist pas encor; Cornroe ami je les suis, j'en rends graces an sort. Je ne d?pens point d'eux non plus que vous ne faites, N'ay-je pas cornroe vous des viiies pour sujettes? J'entray dans ce pays sans contralute et sans Ioy; Rien ne m'y condamna que la raison e? mo2(. Est-elle autre auiourd'huy que dix aris l'ont suivie.? Taut d'efforts nousengage et s'il faut tout qt:iter, O,?e s peuples nev endrout chez nous nous insulter? 5. P?emier ?exte: serohr. La Fontaine. -- 1V. ? 1