C’est le destin, j’y cours ;
Ne me suivez pas.
Scène IV
Quoi ! Des obstacles toujours !
Je ne puis satisfaire au penchant de mon âme.
N’est-ce point que le ciel désapprouve ma flamme ?
Que, sans l’aveu d’un père, épousant Le Destin…
Mais il a si bon air ! Il m’aime, il est certain.
Il vient.
Scène V
Où courez-vous ? Par un transport extrême,
Madame Bouvillon vous prévient elle-même :
Que va-t-elle penser en ne vous trouvant pas ?
Des nobles campagnards la retiennent là-bas ;
Tandis qu’elle s’amuse en compliments frivoles,
Ne perdons point de temps en de vaines paroles.
Vous savez ce qu’au Mans mon cœur vous a promis,
Vous savez ce qu’ici le vôtre m’a permis ;
Pour votre enlèvement tout est prêt, et Léandre
Avec trois bons relais en lieu sûr va nous rendre.
À la porte du parc courons sans hésiter…
Êtes-vous sûr