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LETTRE. 443 LETTIE XLI II A MONSIEUR DE MAUCROIX. 26 octobre 694. J’espre que nous attraperons tous deux les quatrevlngts ans, et que i’aurai [e temps d’achever roes Hymnes. Je mourrois d’ennui si ie ne composois plus. Donne-moi tes avis sur le, Dies ir, dies illa que ie t’ai envoi& 3’ai encore un grand dessein o tu p.ourras m’aider. 3e ne te dirai pus ce que c’est que le ne l’aie avanc un peu davantage. LETTRE XLIV (). AU MIM E. Tu te trompes assurment mort cher Ami s’il est bien vrai, cornroe Monsieur de Soissons (3)me l’a dit, que tu me croyes plus malade d esprit q e de corps. rl me I a dt pour t/cher de m respeter du courage, mais ce n’est pus de quoi je manque. Je t’assre que le meilleur de res amis n’a p ! us c.ompter sur quinze jours de vie. Voil& deux mms que le ne sots point, sice n’est pour aller un peu I’Acadmie, afin que cela m’amuse. Hier, commei’en revenois, il me prit, au milieu de la ru du Chafitre, une si grande foiblesse, que je crfis veritablemerit mourir. 0 mon cher, mourir n’est rien ; mais songes-tu que je vais comparoltre derant Dieu ? Tu sais comme i’ai vcu. Avant . Publie pour la premilere fois en 7o, dans les"’uvres posthttmes’ de Mattcroix, page 348, en note. ’ 2. Publide pour lapremire fois dans les Cuvres diverses,. t. llp. 67. 31 Fabio Bruslard de Sillcry.