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Psiehg dans mille endroits rencontre sa figure ; Sans parlet des miroirs et du eristal des eaux, O.e ses traits imprimez font aroistre ? lus beaux. Les endroits oh la Belle s’arresta le plus, ce furent les galeries. L’, les raretez, les tableaux, les bustes, non de la main des Apelies et des Phidias, mais de la main mesrne des Fes qui ont est les maistresses de ces grands h.ornmes, cornposoient. un areas d’objets qui bloiissoit la veu, et qui ne laissoit pas de l/y plaire, de la charmer, de lny,causer des ravissernens, des extases. ; en sorte qne Psich passant d’nne extremit en une autre, demeura long-temps immobile, et parut la plus belle statu de ces lieux. Des galeties, elle repasse encore dans les chambres, afin d’en considerer les richesses, les precienx menhies, les tapis. series de toutes les sortes, et d’autres ouvra es conauits ar la rifle de Ju iter Sur tout on .g. P., P voyozt une grande vanet dans.ces choses, et dans l’ordonnance de chaque chambre- : colomnes de Porphire aux alcoves (nevous t.onnez pas de ce mot d’alcove : c’est une invention moderne, je votis l’avou ; mais ne pouvoit-elle la estre d&lors en I’esorit des Fes ? et ne seroit-ce oint de quelque descriltion de ce Palais que les EsDgnols, les Arabes, si vous voulez, l’auroent prise ?) ; les chapiteanx de ces colornnes estoient d’airain de Corinthe pour la pluspart. Aiofitez : 1 cela les balustres d’or. Q.qant aux lit ou c’estoit broderie de perles, ou destoit nn trayaft si beau, que I’toffe n’en alevoit pas estre considerbe. Je oubheray pas. cornme on oeut enser, les caNnets et. les tables’de 3ierreries, vass snguliers et par leur matie ? e. et oar l’artifice de leur graveure ; enfin dequoy surpasser en prtx t Umvers entier : Si.’i'entrereom de d&nre seulement la quatn&me parte de ces merveilles, je me rendrois sans doute importun i tara la fin on s’ennuye de tout, et des belles choses comme du reste.