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420 LETTREo Princesse (2) que vous aimez et qui vous a continuellement dans son souvenir, J’ a), rang parmi les Nourrissons Q soat chefs aux doctes Pucelles Et souvent j’ ose en roes chansons Celebrer des Rois et des Belles. Cq ? endant mon art est icy. Bien au-dessous de la mattere ; Je n’ entreprendrai pas aussi De Iouer BOURBON tout entiere. Elle plaisi, il nest point de cveurs Q.ui n’en rendent un ttmo ! gnage. De ce don aux charmes amqueurs Le Graces font leur appanage. BOURBON sfait sur nous exercer Une aimable et douce puissance ; Elle tacit sans y penset, Qe fait-elle ’lots qu’ elle y pense En ses yeux un feu luit toajou ? s De qui route ame est tributaire. elui qui brille en ses discours N’ est pas tooins assur de’plaire. Je me sourlens d’aoir tcrit,.’ ' Fondt sur des raisons puissantes, Que sans les beautz de I’esprit’ Celles du corps sont languissan ! es. Celui-cy fait naistre l’amour, Idais I’autre emptche qu’il ne meure, i. llarie-Thrse d4 Bourbon, que le prince de Conti avoit pouse le 29 juin 1688.