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'{8 PICHI. A la suivre : l’avidit6 de ses yeux lafaisant courir sans cesse de charfibre en chambre, et considerer A la haste Ies merveilles de ce Palais, ot, par un enchanterfient Prophetique, ce qui n’estoit pas encore et ce qui ne devoit iamais estre se rencontroit. On fit ses tours d’ un rfiarbre aussi blanc que l’albastr. Les’dedans sont ornez d’un Porphire luisant. Ces oralres dont les Grecs nons ont fait un present3 Le Dorique sans fatal, l1tgant Ionique, ’ Et le Corinthien superbe et miagnifique, L’un sur l’autreplacez, tlevent ]usqu’aux Cieux Ce.pompeux,t, difice oh tout charme les yeux. Pour servir d ornemient ttses divers estages, L ’Architecte posa les vivantes images De ces objets’divins, Cleopatres, Phrlnez, Par qui sont les Heros en trion/she rfienez. Ces famieuses beautez dont la Grece se vante, Celles que le Parnasse en ses fables nons chante, Ou de qui nos Romans font de si beaux portraits, A l’envy sur le marbre ltaloient lents attraits. L ’ enchanteresse A rmiide, Heroi’ne du Tasse, A eostt d’Angelique avoit trouvt sa place. On y voyoit sur tout l-lelene au ceur leper, Qu causa tant de rfiaux pour un Prince berger. Psicht dans le rfiilieu void aussi sa statug. De ces Reynes des ceurs pour Reyne reconnug : La Belle cet aspect s’applaudit en seeret Et n’en pent dttaeher ses beaux yeux qu’a regret. Mais on luy monstre encoi’ d’autres marques de gloire : La ses traits sont de rfiarbre, aliicurs ils soht d’yvoire. Les disciples d’Arachne, a l’ envy des pineeaux, En ont aussi forml de diffdrens tableaux. Dans fun on void les Ris divertit ette Belle ; Dans l’autre, les Amours dansent a l’entour d’ elle : Et, sur cette. autre toile, Euphrosine et ses seurs Ornent ses blonds cheveux de guMandes de ftcurs. Entn, soit aux ouleurs on bien dans la sculpture,