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quand on reviendra ? Les joars vous sont des. toomens en la compagnie des tleux Freres, et ils me sont des semaines en vostre absence. Ne vous tonnez d’one pas si je. crifi s ? haut, et si je rebats toftjours ue mm .n_ote.. ,L.. E T T-R,E. XX’XV I A LA M ! .M E, (Novembre 16880 J*a receu Mad’ame une d.e vos Lettres qui est sans ([’ate. Elle est si pieInc de tendresse tm. ol}gard, ’ et de toutes choses qui- me doivent estre intiniment ’ agrbables, que je voudrois. ea fetenit une que je vous &rivis il y a dix jours, et qai ne vous a t envoybe que de Samedy dernier. J’a’ veu Mademoiselle Terese depuis cel : a, non pour obfir /t vos ordres,.mais pour mon. phisir, et, trs-grand phisir. Elle avoit ! e plus beau tein,t que. fille que i’aye vft de ma vi-e. Ne vous allez pas magmer que nous nous laissions mour-ir de chagrin pendant otre absence. 2’est une chose qui se tilt tofijours, et qui n’arrive jamais Je suis au deses poir de vous avoir fait les remontraneds que je vous ay faites, n6n qu’elles ne soient raisonnables. ; mais vostre Lettre ae permet pas qu’on &oute la raison en faon du monde, et vous renverserez l’esprit de qui vous voudrez, et quartet vous voudrez, fusf~ce un PhiIosophe du tempsass& I1 me serohie, par la vostre, que vous ne voulez point de r6ponse, car vous distes que vous ne me marquez poinfle lieu oh vous estes. Cependant on vous y a envoy’ma’Lettre, et d’autres encore. On ne se s ; auroit imaginer une nlu acreable . Publi ? e pour la premiere fois dans les OEures posturaes, page z54.