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LIYRE P RRIII ERo 33 antres se tfonvoient crensez en beau : oup d’endroits par la chfite des torrens ; ceuxcy servotent de tetraitc aux Hydres, animal fort familier en cette cbntr6e. ChacUn demeura si surpris d’horreur, que , sans la necessit6 d’obey_r au Sort, on s’en lust retourn tout court. I1 falut tonc  ; agner le sommet, malgv qu’on ’en eust : plus on allot en avant, plus le chemin estoit escarp& Enfin, apres beaucoup de datours, on se tronya au pied d’un tocher d’enorme grandeur, leqnel es. tqt a.u ffiiste de la.montagne, et oh l’on iueea nu’il falmt lasser I’infortune fille. ’ ' De representer a quel point l’affliction se trouva mont6e, c’est ce qui gurpasse roes forces : Eloquence die roesroe mpuissante, le dire, C, onfesse q. ue cecy n’est point de son Empir G. t ; est au sde’ne seul d’exprimer les adieux Des parens de la Belle au partir de ces lieux. Je ne dlcriray point ny leur douleuramere, Ny les fleurs de Psichd y les cris de sa re’ere, Oui, inn fond des bochers renvoyez dans les airs, Firent de bout en bout raeniir ces deserts. Elle plaint de son sang la crudle avanture, Implore le Soleil, 1 Astres, la Nature ; Croit flchir ab’ses cris les Antcurs du destin : I1 luy faut arracher saillie de son skin. prts mille sangtots enfin t’on les separe’ : e Soleil, [as de voir ce spectacle barbare, Precipite sa course ; et, passant sous les eaux, Va porter la ’clartl chez des petgles’ nouveaux L’horreur’de ces deserts s’accroist par on’ bsSnce : La Nuit rknt sur un char conduit par le Silence ; I1 ameine avec luy la craine en l’Univers. ’. La part qu’en cut Psich ne fur pas des moir/dres. Representezrous un fille qnn a laisse senle en des d, eserts effroyable t pendant la nuit. II n’v anoint conte d’apparitions et d’esprits qui ne luy’rev/-enne La Fontnine, -- Ill.