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18 LETTP, ES, n combien de fatens, hi/as, legenre humain e fait soi-mgme la guerre ! Puisse le feu d,,u Cid dlsol,er ton enceinte ! Jamais celui d Amour ne s y /asse sentie, Nine sly laise amortir. Q.u’au lieu d’Amarillis. de Diane, et d’Aminte, On ne irouv chez tol le vilains Bocherons, Charbonniers notrs cornroe dmons ui t’accommodent de manitre e tu sois tousles larrons Ce qu’ on appelle un Cimetiire ! Notre premi6re traite s’acheva plus tard que les aures ; il frous resta toutefois assez de iour pour remarquer, en entrant dans Etaropes, quelques monumens de nos guerres : ce n’es. pas les plus riches que j’aye vfis ; i’Y trouvai beaucoup de Gothique : aussi est-ce 1 our’rage de Mars, m&hant ma(3on, s’fi en fut jamais. II nous laisse ces monumens Pour marque de nos mouremens. Q..uand Turenne assilgea Taranne, Turenne fit ce que la Cour lui dit Taranne non : car il se dife.ndit, Et jola de la Sarbacanne. Beaucoup de sang Francois fur alors rlpandu On perd des deux c6tez dans la guerre civile : ’ Notre Prince et toujout’s perdu, Q.uand mgme il eSt gagnt la Ville. Enfin nous regardtimes avec piti les Fauxbourgs d’Etampes. Imagmez-vous une suite de maisons sans toits, sans fentres, erc6es de tousles c6tez ; il n’ a ren de plus lad et de plus hdeux. Cela me remet en mmoire les ruines de Troyes la grande. En vrit, la fortune se moque bien du travail des hornroes. J’en entretins le soir notre coinpagni et le lende