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Les Mulets de son minence.
, Incontinent on vie passer
Des legions de 3Iousquetaires.
’ est un bel endroit,t tracer :
Mais, sans que je m’attir un tel hombre d’affaires,
eur 3Iaistre n’a que trop de quoy m’embarasser.
Vous le voye2 qudquefois ;
roez-rous que le monde air eu beaucon de Rois
Ou de tadle ausse belle, ou de mine auss bonne
e n’ est pas mort aris ; et lots que je le rois,
Je crol rob la Grandeur elle-mme en personne ().
Cornroe jadis le Mortartrue des iedx
Dans le Cid fit sot ntre,
A ds a,oir uni l’or udl audacieux
Des Puposs de Briare ;
Ou bien comme Apollon, des traits de son Carquois
Ayant du fier Pithon percé l’énorme masse,
Triompha sur le Parnasse ;
Ou comme Mars entra pour la premiere fois
Dans la capitale de Trace ;
Ainsi je crois encor voir le Prince qui passe ;
Et vous pourvez choisir de ces trois là
Celui qu il vous plaira ().

I. Far.

,le voudrots fort, encet eMrolt,
Vous dire un mot des mousquetaires ;
Mais tas ! j’ai bien d’autres ariaires,
Et je m’en excuse h bon droit.
Voici bien pis : Apollon et les Muses,
i vous leur ordonniez de vo,’,s pifindre le Roi,
Chercheroient d’honntes excuses.
LQe pourriez-vous doric attendre de moi
mare du hros sans cesse m’environne ;
Mais je ne puis vous la tracer.
Vous suffise qu’on vit, en la royant passer,
La bonne mine elle-mme en personne.

2. ces vers manquent dans les manuscrits de Tallemant des Réaux