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64 O.uscu.s e m’ingere de r-isonner sur des choses qui sont au dessus ae moy. L’imagination des Pontes na point —e.bornes [a mienne pourroit m’emporter top 1on.. 4il aut. donc que je finisse ce parallele, aprks amr donn h M. le Prince l’avantage du dern]er temps. Alexandre s’y comporta comme un hornroe que [a bonne fortune et la gloire avoient achev de gter. .Jules.Cesar a des tra-its d’humanit et de clem-ence’. Nlais-j’ay peine fi lui pardonner deux hutes : I’une, de ne s estre point encore assez defie de Brutus ; I antre,-de s’/tre laiss l)resenter le Diadme, et d’avoir fmt-une tentative si’perilJeuse ; car Quant g l’amour de Cleoparr je trouverois [es grands Personnages bien malheureux s’i s toient obliez de ne vivre q-ue [our la gloire. J"estime autant [a conqute de cette Reine que celle de l’Egipte entiere. DU temperament dont Cesar estoit, il en devoir devenir amoureux c’est ave marque de son bon gofit. Je [e Iotie d’avoir est. Formaturn spectator elegans (,). V.’ A. S. refusero.lt-elle ce, tte [oiiange ? Je ne [e croispas. II suffit qu’on traite ces choses d’amusement, et qu’elles ne dtonrnent pas un grand Personnage de son chem n Alexandr.e et M. le Prlnce en ots8 de la sorte. Je pourros tirer roes exemples de plus haut, et allguer Jupiter. Q_uem Deum (a) ? Tiendriez-vous / honte de I’i.miter ? Jules Cesar a done ple faire. Je souhaiteros.seulement que sa passion ne l’eust point mis en un clanger aussi grand que celui oa il se trouva. Je souhaiterois encore, pour le bien universel de tous les Peu les d’alors h’il east est6 aussi su erstitieux .P,.. P. et auss adonn aux evms et aux songes que l’tmt le.P. rince de Macedoine ; il n’auroit pas est au Senat se Ivrer ses ennemis. Je conclus de [fique la d& : — … Oid ego ejus tibi nunc faciem prediceva, aut laudeva, Antipho,. Cure vae ipsuva nbris quaca elegans forvaaruva spectator sieva ? (Teent, Eunuchus, 111, V, 7.) z. Hor/t. I, Od. X[I 1,