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les bras ’ des millions d’hommes. Je pourroi’s aussi }e computer . Achille. Une ferme resolution de ne point ceder, l’amour des combats, la valeur, y sont tout entiers des deux’ cbtds. Il se ressembloient assez quand M. le Prince dtoit jeune ; fi present l’dpithete dePiedleger feroit clocher quelque peu la comparaison. Puii j’ay reservd h caractere d’Achille pour V. A. S., etje crois u’en temps et lieu l’opinittretd et la vehemence ne vous manqueront non plus qua ce Grec, non plus ou’. v6tre Oncle, si v0-us v6ulez. Je me restrains donc fi Cesar et . Alexandre : mais pour les mieux cornpater fi M. le Prince, il faut que je les compare auparavant I’un, I’autre. ]ly  : des’gens qui ont trouv6 quelque chose de surnaturel et de divin dans Alexandre. Je suis bien de letir avis ; car, sans recourir aux Fables quel’on a crit estre obllg de’chercher t0uchant le secret de sa naissance afin de justifier une telle opinion je vois un enfant qui n’a rin que d’homme, ou, pour mleux dire, d.e jeun Dieu. II n {reui pus envoyer aux 3eux OlimelC/ue, et ’d6daigne de reinporter. un honneur que ce~ broient tousles Potes et que recherchoient des Rois m&mes. ’ IIne faisoit guellg plus d’&at de la puissance de son Pete ni de la sae de ses conseils, quoique ce Pete ffit habile’ hornroe, et qu’il entendlt & merveille ses interests. Cependant son ills se tooquoit de lui. Ne vous semble-’t-il pas, Monseigneur, que vous voyez 3upiter qui fait croire & Saturne que-c’est un vieux Ra’doteui, et qui le chasse du Ciel’ ? Alexandre ensuite se propose de d&ruire h Roy de Perse avec trente mille hornroes de pied seulement et cinq mille hornroes de cheval, quarante mille &us’ pour tout fond. II ne faisoit pourtant point ces choses en dtourdi,.et dtoit r.s ben instrult ds’difficultez de-.tt. nteOri ; ’, des’ftigu.es e} des p..efils qu’il Ii ffiudr9it ;