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il fi’est pint plus.content que Io’' qu’on.te b : itfre avec une foule d’auidriis, de’ raisonnemen e toire. e’ la raison it- I gor pdur les metere de s6n c0st& . VoilA’ l ? omme le plus extraordinaire qui nit ismsis merit& destre mis au hombre des Dieux. Vous

/oulez bien, Monseigneur, que je we serve pour un

pen de temps de ces termes ; ils sont d’ue langue qui conylent m&rveilleusement bien A. tout ce qui regarde Monsieur le Prince. On prepare son apotheose au Parnasse ; mais chrome il. n’est nullement A propos de se hater de mourlr pour se voit bientost plac& dans le rang des immortels, Monsieur le Prince laisserapasset encore un hombre d’ann6es avant le temps (le sa Delftclarion ; car de son vivant il auroit de la peine y consentir. C’est proprement de lui qu’on pent dire : cui mate sl palpere, recalcitrat undlq’ue tutus Si faut-il que ie le metre en parallele avec quelque Cesar ou queIque Alexandre. Je ne seray.pasle premier qui aura tent6 un parell dessein : ; c’est A my de lui.donner une forme toute ’nouvelle. IIne sel’a pas die que M. le PrinCe me liera la langue eomme il a lib 1. c Le grand Cond6.. rassembloit souvent Chantilly les ’ Gens de Lettres, et se plalsoit it s’entretenir avec eux de lents Oarrages, dont il 6to{t bon juge. Lorsque dans ses conversations. Littits res i soutenOit une bonne cause, il parlolt avec beaucoup de gace et de douceur ; mais, quarid soutenoit une mauvais it ne falloit’ pas le cont’edire i sa vi,acit6 devenoit si grande qu’on voyoit ’bien qu’il }toit dangeret{x de’lui disputer. la victoire. he fen de sea yeux 6tonna une lois si fort Boileau, dans une dispute.de cette nature, qu’il’cida par prudenc et.dlt,t9ut ’ bas A_son.v.o. isin.

Dorsnavant’ je serai loujours ae ’aws ae ’Monsteur 
’Prince quan’d il aura tort.  (Mmoirt 

Jean Rdciae Lpar LOOIa’RACINg]. Lausanne, chcz .-. q#et,’1747, m-ta, p. to’,.)