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lieu à nos alliez de légions et de flotes ? Ouelques-uns se sont 6t. onnez qu’il ait bin vouiu receir’de Vc ; us le meme tltre que des souretains tiendroient, honneur qu’il efit re ; u d’eux ; mais pour mov. ie m’6tonne’rbls s’i’ ; ’ J " I I eQt refus6 : y.a-t-fi rlen de trop 6lev’6 pour Lettres ? Alexandre ne consider0it-il pas son precepteur comme une des prlncipales personnes de son État ? Ne s’est-il pas mis en quelque faton a c6t de Diogene ? N’avoi-il pas tofijours un Homere dans sa c,assette ? ..e sgais,ben que c’est quelque chose ’de pros considerable d tre I’arbitre del’Europe clue ce luy d’une partie de la Grece ; mais ny I’Eurbpe n ; tout. le monde ne reconnott rien ue I’on doive mettre au dessus des Lettres.

Je n entreprends ny ce parallelle, nv tout 1’6[oee de Louis le Grand ; il me faudroit ’beaucoup .temps que vous n’avez cottume d’en accrler beaucoup plus de capacit6 que ie Wen av Comment epresenteros- e en d6tafi un hombre m/ni de vertus morales et politiqhes ? ]ebon ordrelen tout, la sagesse, la, termet6 le zele de la Religion et de secret. et la prevoyance, I’art de vaincre, celuy de sgavor user de la victoire, et la moderation qui suit ces deux choses si raremerit, enfin Ce qui fait u.n parfait Monarque ? Tout cela accompagn6 de maj’est6 et des races de la personne ; car ce poinct y entre ,co, mine es autre.s : c’est celuy qui ale plus contfibu’6 a aonner au monde ses premiers mattres. N6tre Prince ne fait rien’qui ne sot orn de graces, soit u’il donne, soit qu’il refuse ; car outre qu’il ne refuse que quand. il le doit, c’est d’une maniere qui adouci le c,h. agr ! n de n’avoir pas obtenu ce u’on u demanle .. . . . q Y s tl m estpermls de descendre msou’& mov .p.r..eceptes de la R&torique qui’ 4&lent oU’e I’ ; ’ais’o’ .ame tofijours ea croissant, un simple c]in d’ei ! m’a tenroy&, je ne diray’pas satisfait mais plus que comblé.

C’est à vous, Messieurs, que je dois laisser un si