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22 OPUSCULES sae ; -ma iI a de certames’chosesque Ion se mleuX qu’on ne les.expfime : et bin que hacun soit’, loquent dans sa passion,-il est (le la minne comm : ’ de ces- vases qui’, 6tanl : tr01 pieins, he : pe’rniittegf as/ la li uedF de sortir.’ V6us voyez, Mv. ssmuv, ; Ppar mort inqgenuit, et par le peu d’art dont j’accomiagne ce que ie dis, que c’est le ccenr qui vous remercie et non pas I’esprit En et[et, ma joye ne seroit pas raisonnable si elle pouvoit tre plus rooderie. Vous me recevez en un Corps oh non seulement on apprend’ & aranger paroles, on y apprend aussi les paroles rotroes, leur way usage, toute leu’rbeaut6 et leur’force. Vous declarez le caractere de chacune, tant, pour ainsi dire, nommez afin de regler les limites de la po[sie et de la rose, aussi bien que ceux de la conversation et des Lvres. Vous s{ ; avez, IESIEURS galement bien la langue des Dieux et celle des homings. ]’leverois au-dessus de toutes choses ces deux talens sans.un troisime qui les surpasse ; ’c'est aui tout excdlent qu’il est, ne laisse vas.de vous etre. familier. Les deux nutres langues ne &vroient gtre que les servantes de celle-cy. vos compositions, oh elle date avec tant ae.malesto et de graces. Vous me I’enseignerez beaucoup meux Ion que vous’ joindrs la conversation aux preceptes. Aprks tous ces avantages, il ne se faut pas/tonner si vous exercez une aUtorit sourernine dans la re-.eublique des Lettres. _Oelques apolaudissemenSrqUe s plus heureuses productions de.lleslrit ayent era-.. portez, on ne s’assure point de leur prix si v6tre’apla : vertu, et qui ne vous considerera qu’autant que vous aspirefez de la bonne sorte. Le DiscourS d madame de La ablire, que l,a Fontaine lut t la fin de ette s6ance, et dans lequel il d6plore sa vie vass6e, "6toit une r6ponse pieinc de gofit et de dignit6 t ces ieproches, fondis as’urtment, mais exprimis avec bien peu de mesure. . …--.