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LE SONOE DE VAUX. 2 pez 3. un’exe’rcice si ’agible, ie e sais cjufil demon (le dois-je appe]ler bon ou mauvais ? .)’, :,e ne sais dls-le quel d&mon me mt en I esprit qU’l[ n’&oit pas iuste q. ue tout le’p ! aisir ffit pour’eUx que..m,a b6uche meritoit biend en avoir sa part : enfin qu un bai~ set cueilli sur celle d’Am’nte devoit ttre une chose infiniment douce et auss douce que pus une de ces d4hces dont l’Amour recompense c’eux’qui le servent fidellement. D’un autre c6t& la t : aison m representoit que c’&oit se mettre au hazard de fcher Amynte, et que l’&veillant je d&truirois mort phisir moi-m&me. Ces dernieres consid&rat(o,n_s furerit les plus fortes : le respect et la crainte nem abandonnerent point dans cette occasion p&illeuse. Enfin un rossignol veilla la Belle, qui s’&ant levee avec prec]ptatmn,. me regarda d.un.ced de coler .et vou. lut s’enfuir sans daigner me dire.aucune chose ; ’ ecrms ue l’&tonnement et la honte lui fermoient la {ouch car elle s apper( ; fit incontinent du desordre ue les Z hits avoient fait autour de son sein Je la q. P. retms ar la u e, eta rsav0irfl&chiun enou’ . P. 1,.P. P. g aene sa pas as-le en qum mes yeux peuvent vous avoir offense, il n’y a que vous au monde qui vouliez d&fendre jusqu’aux iegards : les Dieux,-qui savent le phisir qu i’ai 3 vous contempler, m’en ont donn& des comnoditez’que i e n’avoik pfmt encore eus : auroisqe neglig cette faveur ? Encore n’en ai-ie pus tit& tout l’avantage que ie pouvois : il m’&toit ai de cueillir un baiser sur vos ,eux et sur votre bouche. Ces llvres, o les Cieux ont mis rant de retryallies, Auroient p re’excuser ; Et tout autre que moi les voyant sl vermeilles Et voulu les baiser. Pour voit de ce bel ceil briller toutes les armes,. On l’auroit &dill