Page:La Fontaine - Œuvres complètes - Tome 3.djvu/179

Cette page n’a pas encore été corrigée

fasok office de Grace autour de Pslch, n9n as’luy donner mille Io/ianges et presque autant de baiser. Toute cette Cour prlt le dhemin de [’01ympe les Graces s promettant bien de daner aux nopces. Je n’en dcriray I)oit la ceremonie, non.plus Cl. Ue celle de l’Apotheos : ie dcriray encore moi.nsles plaislrs de’ nos poux ; it n’y a qu’eux seuls ClUt. p_fissent estre capables de les exprimer. Ces jlaisirs leur. eurent bien-tost donn un doux gage de eui : urn’our, une fille qm artira les Deux et les [iommes des qu on la rid. On luy a basti des Temples sous le nora de la Volpt. O’donce Voluptl, sans qui dls nosr enfan.ce,.. Le vivre et le mourir nons deviendroient igaux ; Aymant universel de tons les animaux, Q.ue tu sais attirer avecque violence I Par toy tout se meut icy-bas.. C’est pour toy, c’ est pour tes apas ’ Q_ue nous tourohs ajarls la pane,. ll n’est soldat, ny capitainc,…. ’ ' Ary Ministre d’Estat, ny Prince : ay sujft……. ’, ,Q,ui ne fait pour unique oofet. ’ Nons antres nourrissons, si pour fruit de nos veilles Un bruit delicieux ne charmbit nos oreiIIes, Si nots ne nous sentions &atot2illez de.c. son, Ferions-nous un mot de chanson t Ce an’on awelie gloire en termes magnifiques, Ce ui serv’o'it de prix dans les jeux OIympiques’, N’est ctue to propt : ement, divine Voluptd.. Et le tilaidr’ates sens n’est-il de rien compte . JVourquoy sour faits le,s dons de Flore, Le Soleil couchant et l Aurore, Poreone et ses mets delicats, Bacchus, Fame des bons repas. : Les.forests, les eaux, les,prames, Meres des douces flyeries : ’ Pourquoy taut de beaux arts,’ qui tons sont tes enfans