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entre les mains de Psiché une boëte bien ferm6e, avec défense de’I’ouvrir, et ayec.charge d’asseurer Ven, u,s de son amiti& Pour Pluton, il ne pfit voit sans abulaisir le dpart de nostre Heroine, et le present qu’on y faisoit. Souvehez-vous, luy dit-il, de 9e qu’il vous a coust d’estre curieuse. Allez, et n’accusez pas Pluton de vostre destin.

Tant que le pays des morts continua, la bote fur en assurance, Psiché n’avoit garde d’y toucher ; elle ’apprehendoit que, parm E un, si grand noinbre de gens qm n’avoient que faire, tl n yen eust qui obsrvassent es actions..

Aussi-tost qu’elle eut atteint nostre monde, et que, se trouvant sous ce conduit ousterrain, elIe crfit n’a~ voit pour t6moins que les pierres qui le soustenoient, la voila tente g son ordinaire. Elle cut envie de s ; avoit quel estoit ce lard dont Proserpine l’avoit charge. Le tooyen de s’en empesher ? EIle soit femm. e, et laisseroit chaper une telIe occasion’ fie se satesfaire A aui le diroient ces pierres ? Possible personne u’elie n’stoit descendu sous cette voute.depuis qu’.on lavoit bastie. Puis ce n’estoit pas une smp[e cu.n.osit qui la poussoit ; c’estoit un desir naturel et ten .innocent de remedier au dchet oh esoient tombez ses appas. Les ennuis, le hasl mille autres choses i’avoient tellemenk.chang6e : qu ? lle ne,se co.nnoi.s. sbit .plus elle-mesme II falmt atanaonner les prtenuons qui hy restoient sur le’cceur. de son mary, ou bien rehater ces pertes oar quelque tooyen. Oh en trouve.[oit-elle un meilleur.que cehy qu’elle avoit en sa uissance, ue de s’apphque.r. un peu.de c.e far,d qu’,.elle nPartoit 5. ’nus ? Non qu’elle eust tiessero a’en au’[J - de olaire ’h d’autres qu’5. son mary ; les dieu.x i’’svojet : pourveu ’seulemdnt qu’elle imposas a, i’Aour, cela suffir0i’t}’ Tout aOce, est p,ems..qua.n.a il s’a it de re a er un epoux. venus. a.v.ot,creue oue Fn,oser toucher ce s’e.ot [rt tmpe ; mais, qu’elIe y touchast ou non Cythe-